Pour participer aux Olympiques spéciaux, une personne doit obtenir l’aval d’une agence ou d’un professionnel confirmant la présence d’une déficience intellectuelle en fonction de trois critères :
- Fonctions cognitives (QI) sous la barre des 70-75
- Limitations importantes dans deux ou plus de secteurs d’adaptation et
- Déficience manifestée avant l’âge de 18 ans.
Cette communauté n’est pas seulement profitable aux athlètes mais aussi aux parents. Rencontrer d’autres parents aux prises avec des problèmes apparentés peut s’avérer thérapeutique en période difficile. La compréhension du public concernant le trouble du spectre de l’autisme et du syndrome de Down ne cesse d’augmenter, ce qui permet aux parents d’échanger entre eux et de partager des méthodes qui leur ont été salutaires et comment ils les ont appliquées. La communauté visée par les Olympiques spéciaux est remplie de personnes inspirantes. Prenons le cas de
Susie Doyens*, une femme présentant le syndrome de Down et qui s’exprimait très peu par la parole. Elle ne s’adressait qu’à sa mère et, même là, en ne disant que quelques mots. Mais lorsqu’elle s’est mise à jouer au golf dans le cadre des Olympiques spéciaux, sa confiance a commencé à se développer. Avec le temps, on lui a demandé d’être la porte-parole des Olympiques spéciaux; depuis, elle s’est adressée en public à différents auditoires pour témoigner de son expérience.
Ces anecdotes sont fréquentes; ainsi, si vous en parlez aux parents, frères et sœurs et camarades d’un participant aux Olympiques spéciaux, vous entendrez des anecdotes similaires témoignant de l’impact positif chez l’athlète ayant participé à ces Jeux. Les autres organismes sportifs pourraient bénéficier grandement de certains aspects des Olympiques spéciaux comme la façon d’impliquer la communauté et de favoriser le développement personnel tout en procurant l’occasion d’ouvrir la porte à la compétition de haut niveau. La devise des Olympiques spéciaux devrait être celui de tous les athlètes : « Que je sois victorieux, mais si je n'y parviens pas, que je sois courageux dans l'effort ».
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2. Conatser P, Naugle K, Tillman M, Stopka C. Athletic Trainers’ Beliefs Toward Working With Special Olympics Athletes. Journal Of Athletic Training. May 2009;44(3):279-285.
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