Même avec une piste* conçue spécialement pour générer des vitesses de plus de 135 km/h et avec des courbes exposant les athlètes à des forces s’élevant jusqu'à cinq g, les courageux sportifs ont toujours le désir d'aller encore plus vite.
Les concepts de base des sports de glisse d'hiver (bobsleigh*, skeleton* et luge) sont semblables. Dans chacune de ces disciplines, l'athlète amorce la course sur sa luge, et la vitesse qu’il se donne au départ est bien souvent un facteur déterminant de son temps de parcours final. Lorsque le chronomètre est déclenché et que les athlètes quittent la zone de départ, la gravité prend le dessus et emporte les glisseurs.
Dès les 250 premiers mètres, les glisseurs atteignent une vitesse de 80 km/h, et leur temps de parcours arrête lorsqu’ils dépassent le détecteur à l'arr
ivée. Le glisseur et la luge doivent traverser la ligne d'arrivée pour que le chronomètre s'arrête, mais l'athlète n'a pas nécessairement à être sur la luge.
Malgré les apparences, les glisseurs peuvent manœuvrer leur luge, mais cela nécessite une force et un contrôle incroyables. Compte tenu de ces vitesses si élevées, il ne suffit que d’un léger mouvement pour changer radicalement le dénouement d’une course, d’une médaille d'or à un accident périlleux.
Équilibre entre vitesse et contrôle*
BOBSLEIGH – Le bobsleigh est muni de freins à l’arrière qui sont contrôlés par un freineur, de même que d’un mécanisme de pilotage comprenant des cordes connectées au pivot avant qui est contrôlé par un pilote. Les plus récents bobsleighs sont conçus en fonction de la technologie utilisée en Formule Un afin d’accroître l’aérodynamisme et de réduire le temps de parcours.
SKELETON – Les luges de skeleton n’ont pas de frein! Les glisseurs pilotent en contorsionnant leur corps dans l’arc de leur luge. Afin d’améliorer la glisse, celle-ci est plus lourde que celle utilisée dans la discipline de la luge; l’écart de poids peut parfois s’élever jusqu’à 20 kg.
LUGE – Les temps d’exécution des compétiteurs sont si rapides et serrés qu’ils sont mesurés aux millièmes de seconde. Les lugeurs se servent de leurs épaules pour stabiliser la luge et de leurs jambes pour contrôler la direction et l’adhérence de la luge sur la glace.
Les athlètes qui choisissent le bobsleigh, la luge ou le skeleton comme sport courent toujours le risque de perdre le contrôle lorsqu’ils se propulsent sur les pistes glacées. Néanmoins, ils continuent de glisser, encore et toujours, car malgré ces risques, ils gardent le désir d’aller encore plus vite.
* Seulement disponible en anglais
Références de la collection de SIRC:
1. Berton E, Favier D, Agnès A, Pous F. Aerodynamic Optimization of a Bobsleigh Configuration. International Journal Of Applied Sports Sciences. June 2004;16(1):1-13.
2. Bullock N, Gulbin J, Martin D, Ross A, Holland T, Marino F. Talent identification and deliberate programming in skeleton: Ice novice to Winter Olympian in 14 months. Journal Of Sports Sciences. February 15, 2009;27(4):397-404.
3. Lars E. Sports injuries and illnesses during the Winter Olympic Games 2010. British Journal Of Sports Medicine. September 2010;44(11):772-780.
4. Lembert S, Schachner O, Raschner C. Development of a measurement and feedback training tool for the arm strokes of high-performance luge athletes. Journal Of Sports Sciences. December 2011;29(15):1593-1601.
5. Platzer H, Raschner C, Patterson C. Performance-determining physiological factors in the luge start. Journal Of Sports Sciences. February 2009;27(3):221-226.
6. Seiler S. Same Citius,Altius, Fortius ... More Women, Crashes, and McTwists?. International Journal Of Sports Physiology & Performance. January 2014;9(1):122-127.
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