Les fractures de stress peuvent se produire de deux manières:
- La redistribution des forces d’impact qui provoquent un plus grand stress aux points centraux de l’os.
- L’action de traction du muscle dans l’os.
Le tibia, qui est l’os le plus grand et le plus fort de la jambe inférieure, est l’endroit d’environ 50% de toutes les fractures de stress chez les athlètes. - Running & FitnewsLes symptômes d’une fracture de stress:
- Douleur locale dans l’os
- La douleur est aggravée par l’activité physique et est soulagée par du repos
- La zone peut être sensible au touché, avec une enflure et une rougeur occasionnelle
Une des plus grandes erreurs que font les athlètes après qu’on leur a découvert une fracture de stress est de reprendre l’entraînement* trop vite. Il est important de laisser le corps guérir et, si c’est précipité, il y a un plus grand risque que la blessure se reproduise. Selon la gravité d’une blessure, la procédure de la guérison peut prendre de huit à 17 semaines. Les cliniciens recommandent que l’entraînement commence lentement avec une faible intensité et sans douleur. L’entraînement croisé* est une excellente option pour la guérison et peut inclure courir en eau profonde, le cyclisme et le travail au gymnase.
Prévention
Les fractures de stress dont les mieux gérées en prenant des mesures préventives*. Les fractures de stress sont directement liées aux charges d’entraînement* et à quelle vitesse un athlète augmente la fréquence, l’intensité et la durée de son activité. Les os peuvent s’adapter au stress répétitif mais le stress extrême, s’il se produit trop souvent, peut accabler la capacité du corps à s’adapter. Avoir un horaire d’entraînement varié est essentiel pour la prévention ainsi qu’avoir les bons vêtements sportifs. Les coureurs de longue distance sont particulièrement sujets à ce genre de blessure et il est recommandé que les athlètes remplacent leurs souliers sportifs quand ils s’usent, après environ entre 700-1000 kilomètres ou 6 à 12 mois.
D’autres facteurs de risque en plus des horaires et des charges d’entraînement sont la nutrition et le genre. La déficience en calcium* et en vitamine D* diminue la densité des os, ce qui peut augmenter le risque de blessure. Pour les femmes athlètes*, l’aménorrée* (dans le cycle menstruel irrégulier), l’ostéoporose* et/ou une diète incorrecte* peuvent tous contribuer à l’apparition de fractures de stress.
Les entraîneurs et les athlètes doivent être conscients des effets du surentraînement et de l’importance de prendre quelques jours de repos. Si vous pensez que vous pouvez avoir une fracture de stress, n’oubliez pas que ce genre de blessure ne se guérit pas toute seule. Un bon diagnostique doit être fait par un médecin et, selon l’endroit et la gravité, les recommandations pour le traitement seront différentes.
* Seulement disponible en anglais
Références de la collection de SIRC:
1. Avoiding a Stress Fracture is Largely up to You. Running & Fitnews. July 2012;30(4):9-13. 2. Dawson-Cook S. STRESS FRACTURES. American Fitness. September 2010;28(5):56-57. 3. Ekstrand J, Torstveit M. Stress fractures in elite male football players. Scandinavian Journal Of Medicine & Science In Sports. June 2012;22(3):341-346. 4. Hunt A. IT'S JUST SHIN SPLINTS... RIGHT?. Triathlon Life. Winter2009 2009;12(1):54-56. 5. Moran D, Evans R, Hadad E. Imaging of Lower Extremity Stress Fracture Injuries. Sports Medicine. February 2013;43(2):345-356. 6. POLLOCK N. STRESS FRACTURES IN SPORT. Sportex Medicine. October 2011;(50):20-24. 7. Poynton E. Stress Fractures. Modern Athlete & Coach. January 2011;49(1):16-17. 8. Smith R. Stress Fractures of the Hip in Young Athletes. Hughston Health Alert. Spring2007 2007;19(2):6.
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