L’entraînement polarisé* est une approche fondée sur le principe que les journées intenses doivent être exigeantes et les journées moins intenses doivent être très faciles. Ces jours d’entraînement sont des opposés polaires, d’où le nom d’entraînement polarisé. Cette approche a l’avantage de permettre à l’athlète de s’entraîner intensément lors des journées ardues et de récupérer lors des journées faciles, pour ensuite recommencer à s’entraîner avec intensité.
Une étude visant des athlètes d’endurance élite à haute performance* mentionne que 75 pour cent d’une approche polarisée relative à l’entraînement devrait contenir des journées à faible intensité (zone 1), et de 15 à 20 pour cent de journées à intensité très élevée (zone 3). Le 5 à 10 pour cent restant devrait être consacré à un seuil ou un rythme d’entraînement* (zone 2).
Zones d’entraînement
- La zone 1 est de faible intensité. Votre rythme cardiaque est à moins de 80 pour cent de son maximum, et il s’agit de la zone correspondant aux journées très faciles.
- La zone 2 est d’intensité modérée, entre la faible et la grande intensité. Votre rythme cardiaque devrait être entre 80 et 90 pour cent de son maximum.
- La zone 3 correspond à un entraînement de grande intensité*. Votre rythme cardiaque est à plus de 90 pour cent de son maximum, et il s’agit de la zone pour les journées très intenses.
Par ailleurs, il est important de vous assurer que vos journées faciles sont légères et que vos journées intenses sont exigeantes. Un entraînement modéré lors des jours faciles vous empêchera de livrer une performance intense optimale lors des journées intenses. Avant de suivre un entraînement polarisé, parlez-en avec votre entraîneur ou d’autres athlètes qui suivent cette approche pour vous assurer qu’il s’agit du bon type d’entraînement pour vous.
* Seulement disponible en anglais
Références de la collection de SIRC:
1. Hongjun Y, Xiaoping C, Weimo Z, Chunmei C. A Quasi-Experimental Study of Chinese Top-Level Speed Skaters' Training Load: Threshold Versus Polarized Model. International Journal Of Sports Physiology & Performance. June 2012;7(2):103-112.
2. HUTCHINSON A. HUTCHINSON. Runner's World. November 2013;48(11):46.
3. Laursen P. Training for intense exercise performance: high-intensity or high-volume training?. Scandinavian Journal Of Medicine & Science In Sports. October 2, 2010;20:1-10.
4. Orie J, Hofman N, de Koning J, Foster C. Thirty-Eight Years of Training Distribution in Olympic Speed Skaters. International Journal Of Sports Physiology & Performance. January 2014;9(1):93-99.
5. Seiler K, Kjerland G. Quantifying training intensity distribution in elite endurance athletes: is there evidence for an “optimal” distribution?. Scandinavian Journal Of Medicine & Science In Sports. February 2006;16(1):49-56.
6. xC5;.#Fiskerstrand Â, Seiler K. Training and performance characteristics among Norwegian International Rowers 1970–2001. Scandinavian Journal Of Medicine & Science In Sports. October 2004;14(5):303-310.
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