Coureur guide pour Jason Dunkerley
Gagnant, Demi-marathon d’Ottawa 2013
La beauté du sport est que, quand l’occasion est là, tout le monde peut participer. Pour les athlètes qui ont une déficience visuelle, ce n’est pas différent puisque ces athlètes peuvent concourir et participer à plusieurs sports différents. Dans certains sports comme le ski alpin, le ski de fond, le cyclisme en tandem et l’athlétisme, les athlètes de déficiences visuelles participent avec des guides. Dans le cas de l’athlétisme, le guide, bien sûr, est appelé un coureur guide*.
Être un coureur guide peut être une excellente manière d’aider un coureur qui a une déficience visuelle à apprécier courir tout en étant en sécurité. C’est une excellente manière pour le guide et le coureur qui a une déficience visuelle de demeurer en forme, de socialiser et d’aimer faire partie d’une équipe. Du coureur récréatif* au coureur de niveau paralympique, courir avec un guide peut être une expérience positive et gratifiante pour le guide et l’athlète qui a une déficience visuelle. Le guide permet à l’athlète de réaliser son rêve de participer à la course locale sur route de 5km, de réussir des records personnels, de viser le niveau paralympique avec l’espoir de gagner une médaille ou même, encore mieux, d’entendre son hymne national joué alors qu’il ou elle est sur la plus haute marche du podium. Partager ces expériences est gratifiant pour le guide aussi, puisqu’il fait partie de la réalisation qui peut le conduire à concourir sur la scène mondiale et de profiter des réflecteurs. Comme le montre le fait que, pour la première fois en compétition paralympique aux Jeux paralympiques de Londres 2012*, les coureurs guides en athlétisme ont aussi reçu une médaille.
Avant que les athlètes ayant une déficience visuelle, ou les guides, puissent savourer la gloire de leurs réalisations ensembles, ils doivent travailler fort, demeurer disciplinés, et être dédiés à atteindre leurs objectifs. Dans la course, le guide idéal, spécialement au niveau élite, est quelqu’un qui est beaucoup plus rapide que l’athlète qu’il guide. Un guide beaucoup plus rapide permet à l’athlète de pouvoir s’entraîner et concourir à son plein potentiel. Pour un athlète qui concoure sur la scène mondiale avec des ambitions de records du monde et de titres paralympiques, savoir que son guide pourra tenir son bout est très important. Après tout, ces occasions peuvent ne survenir qu’une fois dans une vie et, alors, avoir un guide capable d’assurer que l’athlète peut accomplir de tels exploits est essentiel.
Les athlètes ayant une déficience visuelle en athlétisme sont classifiés* en trois catégories:
- T-11/F-11- Pas de perception de lumière dans aucun oeil, incapacité de reconnaître la forme d’une main à aucune distance ou dans aucune direction. Ils doivent utiliser un guide.
- T-12/F-12- De la capacité de reconnaître la forme d’une main jusqu’à l’acuité visuelle de 20/600 dans le meilleur œil avec la meilleure correction. Ils ont le choix d’utiliser un guide.
- T-13/F-13 – L’acuité visuelle au-dessus de 20/600 dans le meilleur oeil avec la meilleure correction. Ils sont légalement aveugles.
Dans la course avec guide, l’athlète et le guide sont habituellement attachés par les mains avec une
ficelle ou une corde. Ceci permet à l’athlète et au coureur guide d’être près l’un de l’autre et d’assurer la sécurité. Avoir des longueurs de foulées semblables aide aussi puisque cela permet à l’équipe d’être plus efficace. L’aspect le plus important de l’entraînement et de la course est la communication. Le guide doit s’assurer que l’athlète sait quel est le rythme, quelle position ils ont dans la course, etc. Le coureur guide devient les yeux de l’athlète, littéralement.
Si vous avez une passion pour les sports et que vous aimez aider les autres à atteindre leurs objectifs ou qui veulent demeurer en forme, guider est une excellente manière d’aider quelqu’un à vivre ses rêves ou de faire partie de quelque chose de grand. Au niveau de l’élite, il y a l’occasion de voir le monde, de concourir sur la scène mondiale et peut-être de viser une médaille et de monter sur le podium.
* Seulement disponible en anglais
Références de la collection de SIRC:
1. Chalmers G. Colorado Springs to Host IBSA Youth and Student World Games. Palaestra. Spring2007 2007;23(2):14.
2. Clark I, Machova I, Lewis K. Coach's Perspective. Palaestra. June 2012;26(3):39-43.
3. Gorton B, Gavron S. A Biomechanical Analysis of the Running Pattern of Blind Athletes in the 100-m Dash. Adapted Physical Activity Quarterly. July 1987;4(3):192-203.
4. IT'S MORE THAN A RUN. NJCAA Review. November 2009;61(3):18-19.
5. Portz-Shovlin E. SUPERSTAR. Runner's World. September 2001;36(9):30.
6. Jomantas N. Kevin Szott. Play True. December 2004;(3):11-12.
7. USABA. Palaestra. March 2009;24(4):14-15.
8. U.S. PARALYMPICS: A Guide for Success. Palaestra. Summer2006 2006;22(3):10.
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